24 et 25 mars 2001 : Passage de grades annuel et Stage Kata à Strasbourg 28 candidats se sont présentés au PASSAGE DE GRADES Karatedo et Kobudo organisé pour les membres du “Centre de Recherche Budo”, une occasion qui ne se présente, traditionnellement, qu’une seule fois par an. Celle, aussi, de se réunir dans la communion d’une passion commune, le Budo, dans l’esprit comme dans le geste, pour des hommes et des femmes (forte représentation féminine cette année !) progressant avec méthode et patience dans le cadre de Dojo affiliés en France, Allemagne, Belgique et Suisse. Ce fut, à l’issue d’une journée d’intense concentration, devant un public de connaisseurs attentifs et discrets, une impressionnante moisson de grades largement mérités. Les Jurys , supervisés par Sensei Habersetzer, furent cette année présidés par les experts Jacques Faieff et Alex Hauwaert, 5e Dan, ce dernier s’étant également chargé de l’organisation administrative de la journée, une tâche dont il s’acquit avec efficacité ! ont été reçus au 1er Dan Karatedo :
ont été reçus au 2e Dan Karatedo :
ont été reçus au 3e Dan Karatedo :
ont été reçus au 1er Dan Kobudo :
a été reçu au 3e Dan Kobudo :
Le STAGE KATA, qui s’est déroulé le lendemain, s’est ouvert sur une brève allocution de Sensei Habersetzer adressée à “ses” nouvelles ceintures noires, auxquelles il tint à rappeler la notion d’engagement qui réside selon lui dans l’acceptation même du grade. Puisque, en décidant d’aller “devant”, un Yudansha prend la responsabilité d’actes et de comportements qui doivent avoir, pour ceux qui les suivent, valeur d’exemples ... et ce en toutes circonstances. On est, dit-il, ceinture noire “un peu pour soi, beaucoup pour les autres” ... Suivirent trois heures de travail consacrés d’abord aux Koshiki-kata Rokkishu et Happoren, avec, notamment, une intéressante comparaison entre l’ancien Rokkishu et le Kata, plus récent, connu en Goju-ryu et Shito-ryu sous le nom de Tensho. Sensei Habersetzer mit ainsi en évidence des différences considérables entre ces deux Kata au niveau de leurs rythmes, respiration et même gestuelle dans leurs détails. Une évolution qui se comprend lorsque l’on introduit les contextes géographiques et culturels qui ont vu naître ces Kata. Sensei revint enfin sur un certain nombre de détails, à revoir et à corriger, dans les premières séries de ses Kumite-Kata. 75 stagiaires, ceintures marrons et noires, repartirent de Strasbourg, pour, le plus souvent, des heures de route de retour, mais avec le sentiment vivifiant d’avoir quelque part bu une fois encore à la source de leur passion. Avec promesse de revenir pour le STAGE DE PRINTEMPS, le week-end de la Pentecôte ! Photos : D. EUGENE |