Tests
annuels d'évaluation de la progression en Tengu-ryu Karate-do |
Les promus et leur jury.
Le " Centre de Recherche Budo-Institut Tengu " (Budo Kenkyukai-Tengu Gakuin) a tenu son unique réunion annuelle consacrée aux bilans de progression en Tengu-ryu Karatedo (pas de candidats cette année en Tengu-ryu Kobudo), le premier domaine de compétence de l'école " Tengu no Michi " définie par Soke Roland Habersetzer, Hanshi, 9e dan de feu Tsuneyoshi Ogura O-Sensei. Ils ne furent cette année que 12 candidats à postuler un grade, venus de France, de Belgique et d'Allemagne. Et puis, il y eut une 13e personne qui, à sa grande surprise, fut conviée par le Soke à venir rejoindre les lauréats lors de la proclamation des résultats en fin de journée... Ce qui fit de cette journée une grande fête...! Mais voici, dans le bon ordre... Ont été nommés au titre de
Shoshi-ho (1er dan Tengu) : Ont été nommés au titre de Shoshi
(2e dan Tengu) : A été nommé au titre de Tashi-ho
(5e dan Tengu) : L'attribution de ce titre (le stade du " guerrier/homme "), marquant dans le Ryu de Soke Habersetzer l'accès au corps des Kodansha au premier niveau " Ha " de la connaissance et de la maturité sur la Voie, désormais au-delà de la technique, se fait suivant des critères particuliers. Avec lui se termine le temps de la " Ceinture Noire ". Contrairement aux candidatures en Yudansha, il n'y a plus d'acte de candidature à partir de ce niveau de progression, la proposition au grade-titre émanant du Soke, qui attend du candidat un travail personnel, défini de concert et dirigé par lui pendant toute l'année précédente. La délivrance de ce titre est aussi un acte de confiance de sa part, comme il est rappelé dans le règlement de la progression de l'école : un titulaire du titre de Tashi délivré par Shihan Habersetzer dans le cadre du " Centre de Recherche Budo-Institut Tengu " se doit d'être l'ambassadeur d'une conception d'un Karatedo martial et éducatif telle qu'elle est définie par Shihan, avec tout ce que cela suppose en volonté d'engagement pour le Tengu-ryu et en sens de responsabilité envers tous ses membres ". Ceci étant rappelé, il faut dire que Sylvain fit cette année une démonstration d'un très haut niveau pour que ce concept, propre au Ryu dans lequel il évolue fidèlement depuis près de 30 ans, puisse devenir, littéralement, "lisible" pour tous. Avec ses élèves et partenaires de démonstration, Bernard Bruzeau, 3e dan, Thierry Jacquot, 2e dan et Lemarchand Nicolas, 1er dan, il présenta un thème de recherche peaufiné depuis des années : "Illustration du Tengu-ryu Karatedo à partir d'enseignements traditionnels du Centre de Recherche Budo-Institut Tengu", ou comment évoluer en Tengu-ryu avec des fondamentaux techniques issus du Shotokan, ou encore, comment vivre la route en fusionnant harmonieusement tradition et modernité. Une leçon...! Que tous les spectateurs présents ont validé d'applaudissements nourris lors de la remise d'un grade amplement mérité. Le Sakura Dojo de Rennes peut être fier d'être dirigé par un solide ambassadeur du Tengu-ryu... Sylvain est ainsi le 10e élève de Soke Habersetzer à atteindre le grade de 5e dan de karaté.
Une vieille complicité entre Soke Habersetzer et Jacques Faieff, Bravo et félicitations donc, à toutes et à tous, sans oublier leurs Sensei respectifs sans lesquels ils n'auraient pu vivre cette journée exceptionnelle dans la vie de leur association! Shihan Roland Habersetzer s'était entouré pour constituer le jury pour les 1er et 2e dan Tengu de ses Experts Jacques Faieff, Alex Hauwaert, et Wolfgand Lang, assistés de Roland Paulus, 4e dan. Félicitations également à Alex Hauwaert qui a une fois de plus parfaitement maîtrisé l'organisation matérielle de la journée (les dispositions relatives aux tests d'évaluation sont repris des "Règlements et programmes pour l'obtention des titres de " Dansha " (porteurs d'une ceinture noire) reconnus au CRB-IT (système du Menkyo japonais traditionnel). Et le Tengu-ryu
Hojutsu...? Une quinzaine de pratiquants, tous ceintures noires du
CRB-IT, en est à sa seconde année de formation dans ce 3e domaine de
compétence du Ryu. Si la progression déjà enregistrée reste de la
même nature pour une troisième année consécutive, il pourrait leur
être proposé l'année prochaine les tests pour le premier niveau de
qualification ("pratiquant initié" : Shoshi). Ce dont
nous reparlerons ici bien sûr ! On enchaîna dimanche matin, toujours sur les tatamis du Tonerikojima Dojo d'Eschau, dans la banlieue strasbourgeoise, avec le traditionnel et annuel stage Kata sous la direction de Soke Habersetzer. Au centre de la pratique Koshiki-kata de cette année, le thème de "l'oiseau"... avec Uechi-no-sanchin, Happoren, et Hakkufa (Hakutsuru) dans leurs versions Goju du Gojukensha (ainsi qu'à titre comparatif le Papuren de l'Itosu-ryu), tous katas où l'on en retrouve les traces à des degrés divers. Suivi enfin le Kata Higa (Chibana)-no-bassai, revu de manière minutieuse. Quatre heures de travail sans discontinuer, envolées très vite ! Autant les Tengu-no-kata et Tengu Goshin-no-kata de Soke Habersetzer concentrent les développements modernes d'une recherche dans l'art martial (Shin-budo), autant le retour régulier à des katas anciens marque la volonté du Sensei de rappeler sans cesse ce que sa recherche contemporaine doit aux racines de l'art. Depuis les racines jusqu'au renouvellement des fruits du même arbre.... c'est le sens de ce rendez-vous annuel réservé aux Yudanshas du "Centre de Recherche Budo-Institut Tengu" et qui a cette année encore connu une forte participation. On se sépara en prenant rendez-vous pour le prochain stage de printemps, à Strasbourg, les 21 et 22 mai !
Les formes de "l'oiseau"...tout, ou presque, dans le travail des mains... |
"Le stage Koshiki-kata du dimanche matin fut, comme à l'habitude, très suivi par les Yudanshas, entre 1er et 7e Dan Tengu".
Photos de J-C Bénis et D. Eugène |